Ententes d’évaluation

L’entente d’évaluation donne aux étudiants-es de chaque groupe-cours le droit et la responsabilité de s’entendre avec l’enseignant-e sur les échéances et les modalités d’évaluation du cours. La signature de l’entente doit se faire dans les deux premières semaines suivant le début officiel de la session. Tous les détails se retrouvent dans le Règlement 5 de l’UQAM.

 

Déroulement de la négociation

La signature de l’entente étant finale, il est important de prendre le temps d’en discuter. La discussion peut avoir lieu avec le professeur directement ; il est aussi possible de lui demander poliment, si cela vous rend plus à l’aise, de quitter la classe le temps de discuter entre étudiants-es. Lorsque le groupe a fait un choix, par consensus ou par vote formel, l’enseignant-e est invité à réintégrer la salle de cours et un-e porte-parole lui fait connaître les demandes du groupe. La négociation est alors ouverte.

 

Respect de vos droits

Lorsque l’enseignant-e se montre réticent-e face aux demandes, expliquez-lui clairement que ce processus important est issu du Règlement 5. Lorsque tout est fait dans le respect, il n’y a aucune gêne à avoir à argumenter et à remettre en question la proposition de l’enseignant-e.

 

Modification de l’entente

Il peut arriver que des circonstances majeures empêchent la tenue d’une ou plusieurs périodes de cours. Les raisons pour lesquelles cela vient à se produire sont diverses : un-e enseignant-e malade ou ayant des empêchements personnels, une grève, etc. Avec l’accord d’au moins les deux tiers du groupe présent, il est alors possible de rouvrir l’entente d’évaluation et de la modifier. En général, cette réouverture sera proposée pas l’enseignant-e après deux périodes de cours non dispensées. Sinon, il est de votre devoir d’en faire la demande.

 

Points importants de l’entente d’évaluation

  • La charge de travail (présence en classe, étude et travaux à remettre) doit être raisonnable.
  • Les critères d’évaluation doivent être précisés clairement.
  • Si l’évaluation porte sur un seul travail de session, la production de ce travail doit donner lieu à plus d’une évaluation et à une notation par étapes : plan détaillé, bibliographie, travail final, oral, etc.
  • S’il y a un examen final, il ne doit pas compter pour plus de 50 % de la note totale.
  • Dans le cas des travaux en équipe, l’entente d’évaluation doit spécifier quels éléments du travail se feront en équipe, le nombre de membres d’une équipe, le mode de fonctionnement et l’encadrement qui sera fourni par l’enseignant-e.

 

Quelques conseils :

  • La présence en classe n’est en aucun cas obligatoire (sauf pour les cours-atelier). Vous pouvez rejeter les points attribués à la présence.
  • Les modalités de correction du français doivent correspondre à la politique départementale en la matière.
  • Demandez à obtenir une première évaluation corrigée avant la date d’abandon sans échec ni remboursement (10e semaine de cours).
  • Essayez de négocier une diversité de modes d’évaluation parmi lesquels il est possible de faire un choix répondant aux aptitudes et aux goûts de tous. Par exemple, choisir deux questions parmi quatre, choisir plus d’un mode d’évaluation (travail de session, examen, travaux courts par exemple), retenir les deux meilleures notes parmi trois, etc.
  • Prévoyez également les dates de dépôt des questions dans le cadre des examens « maison », le droit de reprise en cas d’échec ou d’évaluation insatisfaisante ainsi que le droit de consulter les notes de cours durant l’examen.
  • Si un changement à l’horaire de cours est négocié, il doit être consigné dans l’entente.