Avez-vous dit valorisation de la profession enseignante?

En date du 29 août, le Parti Libéral du Québec (PLQ) a emboîté le pas à la Coalition Avenir Québec (CAQ) avec la promesse électorale d’éliminer les six premiers échelons salariaux pour les jeunes enseignantes et les jeunes enseignants à partir de l’année scolaire 2021-2022. Le salaire de base serait donc à hauteur de 53 134$ plutôt que 44 985$, une hausse de quatre paliers, puisque les deux premiers échelons sont déjà caducs depuis que la formation universitaire est passée de trois à quatre ans… en 1994.

Il va de soi qu’une augmentation salariale de 20% est généralement bien accueillie. Toutefois, selon une analyse de Radio-Canada, seulement un quart des enseignant·es profiterons cette hausse. En effet, les enseignant·es comptant plus de quatre ans d’ancienneté ne seront pas concernés par cette mesure. En outre, pour bien comprendre l’impact de cette annonce, il est nécessaire de rappeler le contexte d’austérité dans lequel le milieu de l’éducation est plongé depuis plusieurs années. Effectivement, selon la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), près d’1,5 milliard de dollars ont été ponctionnés en éducation depuis 2010. Ainsi, avec un réinvestissement prévu de 1,2 milliard de dollars, le PLQ ne parviendra même pas à combler les coupures passées. Il est intéressant de noter qu’il y a quatre ans la FAE avait demandé au gouvernement libéral d’éliminer les six premiers échelons de la grille salariale des enseignant·es. Or, à l’époque, cette demande avait été refusée. On peut donc se demander pour quels motifs le PLQ a récemment retourné sa veste. Le désir de séduire les électeurs et électrices en période de campagne électorale pourrait-il en être la raison?

Ceci étant dit, il faut bien voir que les conséquences d’années de compressions en éducation ne pourront pas être gommées si facilement. Actuellement, le réseau scolaire est dans un état navrant. L’’insalubrité qui afflige certaines écoles est inacceptable. L’augmentation du ratio d’élèves par classe ne permet pas de dispenser un enseignement de qualité. D’autant plus que les solutions temporaires visant à pallier le surplus d’élèves, comme les classes modulaires (les fameuses roulottes!), posent de nombreux problèmes. Si on ajoute un manque de matériel et de ressources, une augmentation des heures de travail ainsi qu’une invisibilisation et la non-reconnaissance d’heures travaillées, on réalise rapidement à quel point la situation des enseignant·es est complexe. De ce fait, les enseignant·es subissent beaucoup de stress. La détresse psychologique et le décrochage précoce n’a pas baissée en près de 13 ans sur 15 de gouvernement libéral. Il est très peu probable qu’une augmentation salariale seule améliore considérablement les conditions d’enseignement. Nous y voyons plutôt une façon de nous faire accepter des conditions de travail qui empirent ou, au mieux, qui stagnent.

Si le Parti Libéral se targue d’avoir un plan de rénovation et de modernisation des écoles dans la province, il offre très peu de précisions sur les moyens qu’il préconisera afin d’y parvenir ni sur la façon dont il prévoit récolter les sommes nécessaires. Ce qui nous pousse à croire qu’il s’agit d’une promesse électorale qui pourrait très bien être bâclée ou ne pas être tenue.

Tant qu’à parler d’improvisation, nous profitons de l’occasion pour établir un parallèle avec la compensation financière récemment accordée pour le stage final en éducation. Ayant la mouture d’une bourse distribuée par l’Aide financière aux études (AFE), cette compensation sera versée sous la forme de deux chèques imposables. De plus, cette bourse amputera également une partie des bourses de l’AFE à ceux et celles qui en bénéficient. Le montant total ne sera donc jamais aussi élevé que le montant annoncé et les étudiant·es restent sous-payé·es.

Certes, cette compensation est bénéfique, mais elle est loin d’être idéale. En plus des raisons susmentionnées, elle perpétue les iniquités entre stages rémunérés et stages compensés. Et pour cause, à niveau de scolarité équivalent, les stagiaires rémunérés reçoivent plus d’argent que les stagiaires ayant des bourses compensatoires. Par conséquent, une telle mesure renforce notre conviction de poursuivre la lutte afin que tous les stages soient rémunérés, et ce dans tous les programmes d’études.

Solidairement,

Le conseil exécutif de l’ADEESE-UQAM

http://www.adeese.org/wp-content/uploads/2018-09-10_Reponse_hausse_salariale_PLQ.pdf

JOURNÉE DE GRÈVE – Mardi 29 mai

Bonjour,

Veuillez noter que l’ADEESE-UQAM sera en grève le mardi 29 mai 2018 conformément au mandat de grève suivant:
Considérant l’urgence de faire reconnaitre et rémunérer le travail des stagiaires ;
Considérant les discussions qui ont eu lieu le 20 février 2018 lors du blocage du Conseil d’administration entre les étudiantes, étudiants et la rectrice Magda Fusaro, lors de notre première journée de grève de 2018 ;
Considérant le poids politique que représenterait la prise de position de l’UQAM pour la rémunération des stages ; 
Considérant que l’université Concordia s’est positionnée publiquement pour la rémunération des stages ; 
Considérant que le Conseil d’administration de l’UQAM est la plus haute instance de l’UQAM ;
 
Que l’ADEESE soit en grève toutes les journées où auront lieu les rencontres du Conseil d’administration de l’UQAM jusqu’à ce que le Conseil d’administration de l’UQAM prenne une position pour la rémunération de tous les stages dans tous les domaines ; 
Que l’ADEESE bloque la tenue des rencontres du Conseil d’administration de l’UQAM jusqu’à ce que celui-ci mette à son ordre du jour, au début de celui-ci, un point décisionnel de position pour la rémunération des stages et que sept étudiantes soient invités-es à être présents-es à cette réunion du Conseil d’administration pour présenter la situation de la lutte à la rémunération des stages et répondre aux questions ;
Que l’ADEESE invite les autres associations étudiantes de l’UQAM a être en grève lors des journées de rencontre du Conseil d’administration de l’UQAM ;
Que l’ADEESE invite les associations étudiantes d’autres établissements d’enseignement à faire pression sur leur administration afin que d’autres établissements d’enseignement présentent des positions pour la rémunération des stages ;
Que les stages hors Québec soient exclus de l’application de la présente résolution.

Cessons de crier victoire : une réponse féministe à la compensation financière

  1. Invisibilisation

La CRAIES a récemment crié victoire par rapport à l’annonce du gouvernement d’attribuer un budget pour la compensation du stage final en éducation. Toutefois, la CRAIES, représentée généralement et majoritairement par des hommes, n’a pas pris en compte les conditions vécues majoritairement par les personnes opprimées dans le genre à travers leur prise de position. Crier victoire sur la probable obtention d’un dédommagement financier invisibilise les discours féministes mis de l’avant durant les derniers mois sur les violences sexuelles en milieux de stage.  

  1. Relations de pouvoir et violences sexuelles et psychologiques

En choisissant d’accorder une compensation plutôt qu’une rémunération, on ne reconnaît toujours pas la valeur du travail réalisé par les stagiaires. En effet, cette dévalorisation nous rend encore plus propices à l’exploitation et à la soumission, car cela nous place en position d’infériorité face aux autres professionnel.le.s dans les milieux de stage. Ayant un moindre pouvoir d’agir, de dénoncer ou de contester, il devient très difficile de se défendre contre les oppressions et les violences sous toutes ses formes.  

N’étant pas reconnues comme travailleuses par les normes du travail, nous avons aucune défense contre les violences sexuelles et psychologiques. « Votre employeur doit prendre des mesures pour prévenir le harcèlement sexuel et y mettre fin, s’il y a lieu » (source: https://www.educaloi.qc.ca/capsules/le-harcelement-sexuel-au-travail). En tant que stagiaire non-rémunérée, ni le milieu de stage, ni l’université, n’occupe le rôle d’employeur : la non-reconnaissance des tâches que nous effectuons en stage comme un travail nous place donc, dans un flou administratif concernant les politiques relatives au harcèlement sexuel en milieu de travail.

         – Membres du comité féministe en éducation

Élection du conseil exécutif 2018-2019

C’est avec tambours et trompettes que nous vous annonçons le résultat du scrutin visant à élire les exécutant·es pour l’année 2018-2019!

r o u l e m e n t   d e   t a m b o u r

Responsable à la coordination
Emmanuelle Boisvert
Élue avec 77% des votes en sa faveur

Responsable au secrétariat général
Charles-Antoine Goulet
Élu avec 91% des votes en sa faveur

Responsable aux affaires uqamiennes
Alexandre De Lagrave
Élu avec 77% des votes en sa faveur

Responsable aux affaires internes
Frédérique Lanoix
Élue avec 91% des votes en sa faveur

Responsable aux affaires universitaires
Audrey Chayer
Élue avec 82% des votes en sa faveur

Responsable aux affaires externes
David Lacombe
Élu avec 86% des votes en sa faveur

Responsable aux services
Marilou Charron
Élue avec 86% des votes en sa faveur

s o l o    d e   t r o m p e t t e

Ceci dit, il reste des postes vacants. Si vous êtes intéressé·es par les postes de « responsable à la vie étudiante », de « responsable aux affaires financières et administratives », de « responsable à la recherche » ou de « responsable aux communications et à la mobilisation », faites-nous le savoir!

Le nouvel exécutif entrera en poste le premier mai. Un énorme merci au conseil exécutif sortant. Sans vous, rien n’aurait été pareil!

Budget 2018-2019: fausse bonne nouvelle pour les stagiaires

              Depuis 2014, c’est plus de 4 milliard$ qui ont été coupés dans les services publics comme la santé et l’éducation. Le gouvernement a donc le beau jeu de redistribuer des miettes à un groupe de stagiaires bien ciblé.

Division du mouvement étudiant

La mobilisation pour la rémunération de l’ensemble des stages, qui a débutée il y a deux ans et qui a donné place à plusieurs journées de grève cette année, n’est pas étrangère à l’annonce récente de la rémunération du quatrième stage en éducation. Au contraire, cette stratégie du gouvernement libéral vise essentiellement à diviser les étudiantes et les stagiaires. En effet, alors que la campagne de la CRAIES dure depuis 12 ans, ce n’est que tout récemment que le gouvernement ainsi que le milieu universitaire réagissent sur cet enjeu. À l’UQAM, il aura fallu des journées de grèves et un blocage du conseil d’administration pour que ce dernier entreprenne un processus de positionnement en faveur de la rémunération des stages.

En ce sens, accorder une compensation financière pour les stages finaux en enseignement à ce moment-ci n’est pas anodin. Il est même souhaitable pour le gouvernement de cibler un groupe stratégique afin de briser la mobilisation avant qu’elle ne prenne des proportions trop difficiles à contrôler. Le choix des stages finaux en enseignement est un incontournable, compte tenu de la place qu’occupe la campagne de la CRAIES dans le paysage médiatique depuis les derniers mois. D’ailleurs, rappelons que le gain obtenu n’est qu’une compensation financière, c’est-à-dire qu’il n’est pas question de reconnaître le travail que font les stagiaires (travail qui est aussi fait par plusieurs lors de leur stage 1, 2 ou 3). Une véritable reconnaissance du travail nécessite un salaire et rendrait inconcevable l’exclusion systématique des stagiaires du domaine des relations de travail. C’est pourquoi les membres de l’ADEESE ont adopté en assemblée générale la revendication d’un salaire pour tous les stagiaires; afin que cesse enfin le mépris!

Si cette mesure peut sembler une victoire pour les stagiaires en enseignement, il ne faut pas oublier nos collègues qui font leurs stages dans d’autres domaines traditionnellement féminins, que ce soit dans les services sociaux ou dans les arts. Illes ont des conditions de travail semblables aux nôtres et hiérarchiser les domaines méritant des stages payés dans le secteur public démontre un manque de solidarité injustifiable compte tenu des enjeux que nous partageons tous et toutes.

Il faut voir ce cadeau empoisonné, non pas comme un frein à notre mobilisation mais comme une reconnaissance du rapport de force que nous sommes en train de créer. C’est en s’unissant avec des futures infirmières, travailleuses sociales, sages-femmes et plusieurs autres professionnelles du secteur du « care » que nous avons bâti un mouvement uni, juste, cohérent et regroupant des enjeux qui regroupent autant les luttes féministes, des personnes racisées ainsi que de la reconnaissance des droits des travailleurs et travailleuses en milieu professionnel, collégial et universitaire.

 

Coupures budgétaires en éducation

Les 15 millions$ ne seront évidemment pas versés entièrement pour la compensation des stagiaires finissant.es en enseignement. Ils seront amputés de dépenses bureaucratiques et administratives. Nous devons aussi insister sur le fait que, en plus des sommes enlevées que nous venons de mentionner, il s’agit d’un 15 millions$ fixe jusqu’en 2023 qui ne tient pas compte du nombre de stagiaires qui en bénéficieront ni de l’inflation durant cette période alors qu’avec un statut de travailleur.euse et une rémunération, le salaire augmenterait et pourrait suivre, dans une moindre mesure, le coût de la vie. De plus, il faut rappeler que dans le présent budget, les CÉGEPS se voient accorder un budget risible de 5M$ pour l’année. Or, les étudiant.e.s en techniques représente pratiquement 50%¹ des inscriptions au collégial. La très grande majorité de ces étudiant.e.s doivent effectué.e.s des stages non rémunérés. Il est donc primordial d’être solidaire avec ces dernier.ères dans la lutte pour la rémunération des stages!

 

Travail gratuit de stagiaires qui finance la compensation en éducation

Il ne faut pas se leurrer. Si un club sélect de stagiaires a droit à une compensation financière pour leurs stages finaux, ce sera au détriment d’une majorité de stagiaires qui fournissent du travail gratuit telles que les infirmières, travailleuses sociales, sages-femmes, éducatrices à la petite enfance, etc. En effet, si une compensation financière est possible pour le stage final en éducation, c’est en partie grâce aux coupures budgétaires des années antérieures dans les services publics. Il est donc important de réaffirmer notre solidarité envers elles et eux par principe d’équité et de dénoncer leur instrumentalisation à des fins électoralistes.

 


  1. http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/politiques_orientations/Rapport_annuel_de_gestion_MEES-2016-2017.pdf

Budget provincial 2018-2019

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Budget provincial 2018-2019

Le mépris libéral force le mouvement étudiant à intensifier la mobilisation pour la rémunération de tous les stages

Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay, Rimouski, Québec, Montréal, 28 mars 2018 – Après avoir maintenu l’exclusion des stagiaires dans le cadre de la réforme de la Loi sur les normes du travail, le gouvernement Couillard a une fois de plus excédé les étudiant.es et stagiaires dans le cadre de son budget 2018-2019 déposé mardi, le 27 mars. En effet, malgré les compressions budgétaires totalisant plus de 4 milliards $ depuis son élection, le ministre des Finances Carlos Leitao n’a pas cru bon dégager les sommes nécessaires pour améliorer le sort de l’ensemble des stagiaires, alors qu’il a pourtant distribué bien des bonbons pré-électoraux.

Cela a de quoi insulter une fois de plus le mouvement étudiant, qui réclame activement depuis deux ans la rémunération de tous les stages. Pas plus tard que jeudi dernier, les étudiantes sages-femmes, en grève pour une troisième journée cet hiver, étaient rassemblées devant l’Assemblée nationale accompagnées des stagiaires d’autres disciplines afin d’exiger que soit reconnu leur travail. Depuis le début du trimestre, ce sont plus de 20 000 étudiant.es qui ont multiplié les jours de grève pour la même raison.

En pareil contexte, l’annonce d’une compensation à hauteur de 15 millions $ par année servant à améliorer le sort des stagiaires de quatrième année en éducation est une bien maigre avancée. Les détails de cette mesure qui ne cible qu’un seul des quatre stages au cursus demeurent flous et incertains; surtout, ce gain sectoriel ne saurait faire oublier la non-reconnaissance par les députés de l’Assemblée nationale de la valeur du travail effectué par des dizaines de milliers de stagiaires, dont de nombreuses femmes qui oeuvrent dans les domaines traditionnellement féminins comme les soins infirmiers, le travail social et les études sages-femmes. « À l’heure où il est de bon ton chez les politicien.nes de se proclamer proféministe dans les médias, l’injustice genrée et sexiste que constituent les stages non rémunérés ne peut être corrigée par l’octroi d’une bourse pour les finissant.es en enseignement. » dénonce Sandrine Belley, stagiaire en travail social à l’UQAM.

Comment justifier que seul.es les stagiaires en enseignement soient visé.es par cette mesure alors que les étudiantes en soins infirmiers complètent 1035 heures de stage, celles en travail social, 945, et que les heures de stage des futures sages-femmes totalisent 2350 heures. Pourtant, les étudiantes de ces programmes aussi se mobilisent activement depuis deux ans. Et quelle réponse leur donne-t-on? Quelle est la mesure du budget qui touchera le plus le milieu des stages? Le gouvernement a tranché en faveur d’offrir… plus d’avantages fiscaux à leurs patron.nes! Le gouvernement débloquera des millions $ supplémetaires pour inciter les entreprises à faire appel à des stagiaires, tout en ne se souciant d’aucune façon des conditions de travail de celles et ceux-ci.

Face au mépris libéral, le mouvement pour la rémunération des stages poursuit sa marche vers une année 2018-2019 qui promet d’être riche en perturbations! Vendredi dernier, la Coalition montréalaise pour la rémunération des stages a adopté un mandat stipulant que, si le gouvernement refuse de satisfaire la revendication de rémunérer tous les stages, elle appellerait l’ensemble de ses associations membres à déclencher, dès l’hiver 2019, une grève générale illimitée des cours et des stages.

Associations et groupes signataires :

  • Association des étudiantes et des étudiants de la Faculté des sciences de l’Éducation de l’Université du Québec en à Montréal (ADEESE-UQAM)
  • Association des étudiants au baccalauréat en enseignement secondaire et professionnel de l’Université du Québec à Chicoutimi (AEBESP-UQAC)
  • Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS)
  • Association étudiante du Cégep de Saint-Laurent (AECSL)
  • Association étudiante aux cycles supérieurs en éducation de l’Université du Québec à Montréal (AÉCSÉd-UQAM)
  • Association des étudiantes sages-femmes du Québec (AESFQ)
  • Association étudiante en travail social de l’Université du Québec à Montréal (AETS-UQAM)
  • Association Facultaire Étudiante de Science politique et Droit de l’Université du Québec à Montréal (AFESPED-UQAM)
  • Association du module d’enseignement en adaptation scolaire et sociale de l’Université du Québec à Montréal (AMÉASS)
  • Association étudiante du module de l’éducation de l’Université du Québec en Outaouais (AÉMÉ-UQO)
  • Association étudiante du module de psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais (AÉMP-UQO)
  • Association générale étudiante du campus à Rimouski de l’UQAR (AGECAR)
  • Association générale étudiante du Cégep du Vieux Montréal (AGECVM)
  • Association étudiante du module des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais (AEMSS-UQO)
  • Association générale étudiante de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke (AGEFLESH)
  • Association pour la voix étudiante au Québec (AVEQ)
  • Comité pour la rémunération des stages et des internats de l’Université du Québec en Outaouais (CRIS-UQO)
  • Comité pour la rémunération des stages et des internats du Cégep de l’Outaouais (CRIS-CO)
  • Comité sur la rémunération en stage de l’Université du Québec à Chicoutimi
  • Comité unitaire sur le travail étudiant du Cégep du Cégep Marie-Victorin (CUTE-MV)
  • Comité unitaire sur le travail étudiant du Cégep de Vieux Montréal (CUTE-CVM)
  • Comité unitaire sur le travail étudiant du Cégep de Sherbrooke (CUTE-AECS)
  • Comité unitaire sur le travail étudiant de la région de Québec (CUTE-QC)
  • Comité unitaire sur le travail étudiant de l’Université de Montréal (CUTE-UdeM)
  • Comité unitaire sur le travail étudiant de l’Université du Québec à Montréal (CUTE-UQAM)
  • Société générale des étudiantes et étudiants du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM)
  • Syndicat étudiant du Cégep Marie-Victorin (SECMV)
  • Comité féministe en éducation de l’Université du Québec à Montréal
  • Regroupement des étudiants et étudiantes en travail social de l’Université du Québec en Outaouais (REETS-UQO)

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Pour entrevues et renseignements supplémentaires
Téléphone : 514 987-3527
Courriel : adeese@uqam.ca

Les étudiant·es de la Faculté de l'Éducation de l'UQAM s'organisent au sein de l’ADEESE-UQAM afin de défendre et de promouvoir leurs droits et intérêts.